Ouvrir sa laverie libre-service : le témoignage d’un entrepreneur

Le numéro 1 mondial de la laverie automatique et de la blanchisserie industrielle est partie à la rencontre de ses investisseurs. Parmi eux, Roberto Gravina, un entrepreneur italien de 48 ans, qui a ouvert plusieurs laveries et revient sans détours sur son expérience.

Des débuts dans le commerce de détail

D’abord assureur pour le compte d’une grande entreprise, Roberto Gravina a voulu diversifier son capital en investissant dans le commerce de détail et plus précisément dans les magasins de vêtements.

Sans expérience concrète en la matière, il s’affilie à une franchise et ouvre 8 magasins en 10 ans. Mais il opère par la suite un changement de cape pour des raisons conjoncturelles : les coûts de gestion et la complexité de gestion des employés n’avaient jamais autant augmenté en Italie.

Une opportunité en or

Roberto Gravina cherchait une activité qui réponde à plusieurs attentes :

  • Une activité qui lui laisserait le temps de gérer d’autres fronts (un parc aquatique et un centre sportif)
  • Une activité qui ne représenterait pas un grand investissement
  • Une activité dans laquelle le personnel serait réduit au strict minimum
  • Une activité qui avec un ROI le plus rapide qui soit
  • Une activité à l’abri des sautes d’humeur de la crise

En 2012, Roberto Gravina trouve l’idée business qui répondrait à ses besoins : ouvrir et gérer une laverie automatique.

S’associer aux meilleurs

Quand on demande à Roberto s’il a hésité entre les différentes marques de laveries automatiques, sa réponse est sans appel : si vous n’avez aucune expérience en la matière, allez sonner chez le numéro 1 mondial – Speed Queen – entre autres parce que c’est une marque centenaire dont l’expérience n’est plus à démontrer ; en deuxième lieu, parce que Speed Queen produit et livre directement les machines dont vous aurez besoin.

Roberto Gravina nous met en garde : ouvrir une laverie demande un certain capital (certes raisonnable, mais c’est tout de même un investissement), de l’engagement et du temps. Bien qu’une laverie soit moins contraignante à gérer qu’un restaurant ou qu’un magasin, elle n’en reste pas moins une activité entrepreneuriale.

L’emplacement : la clé de succès

Robeto Gravina n’a pas hésité à proposer différents services pour se démarquer de la concurrence : photocopieuse, WiFi, salle de relaxation… L’entrepreneur italien a conclu l’interview sur deux conseils. Le premier consiste à envisager un retour sur investissement complet à partir de 5 ans d’activité, pas avant. Le deuxième concerne l’emplacement du local : Roberto Gravina invite les nouveaux entrepreneurs à faire confiance aux experts et à suivre leurs recommandations. Pour une laverie comme pour bien des commerces, l’emplacement est en effet le facteur numéro 1 de succès.

Découvrez l’interview complète de Roberto Gravina, gérant de plusieurs laveries libre-service Speed Queen.